Accouchement dans l’eau ; un sujet qui divise mais qui continue pourtant de séduire beaucoup de futurs parents. Alors quels sont les avantages et les inconvénients de cette technique ? Est-ce responsable de faire son accouchement dans l’eau ?
Pourquoi un accouchement dans l’eau ?
Accoucher dans l’eau est une idée assez étrange à première vue. Pourtant elle est préconisée par les parents qui ne souhaitent pas donner naissance à leur enfant dans un environnement trop médicalisé.
Par ailleurs, l’eau produit un effet limitant des gènes occasionné par ses rondeurs. En effet, sous l’effet de la poussée d’Archimède, la femme en travail se sent plus légère et mieux dans sa peau. Nul besoin de la péridurale pour un accouchement aquatique ; elle n’est d’ailleurs pas autorisée. Les propriétés relaxantes de l’eau atténuent d’elles même les sensations de douleurs que la femme pourrait ressentir.
De par ses propriétés, l’eau accélère aussi le travail. Elle permet de détendre les tissus du col ; le col de l’utérus se dilate donc plus rapidement que lors d’un accouchement normal. Dans plus de 90% des cas, les épisiotomies ne sont pas nécessaires alors que cette opération est faite dans 75% des accouchements normaux.
Par ailleurs, l’accouchement se fait dans un environnement calme et moins traumatisant pour le bébé.
Les praticiens de ce type d’accouchement parlent d’une différence flagrante entre les bébés nés hors de l’eau et les bébés nés dans l’eau. Les bébés nés dans l’eau paraissent beaucoup plus calmes que les bébés nés hors de l’eau. Ceci est dû au fait que le nouveau-né arrive dans une eau à 37 degrés Celsius ; ce qui lui rappelle le liquide amniotique dans lequel il a baigné pendant environ 9 mois. C’est donc une transition tout en douceur et moins traumatisante pour ce dernier.
Comment se déroule un accouchement dans l’eau ?
Tout commence avec les contractions, la future maman prend alors place dans une baignoire remplie d’eau à 37 degrés Celsius. On patiente alors pour que le col de l’utérus soit dilaté (ce qui se produit assez rapidement à cause de la présence de l’eau qui ramollie les tissus). Une fois le col de l’utérus complètement dilaté, on passe à la phase de l’accouchement. La sage femme demande à la future maman de pousser à des moments précis. Lors de l’expulsion du bébé, deux options sont offertes. Soit la mère décide de sortir de la baignoire, soit elle reste dans la baignoire. Ce dernier cas ne représente aucun risque pour l’enfant. En vérité le nouveau-né vient de faire un séjour de 9 mois dans le ventre de sa mère sans respirer ; il ne respirera que quand ses poumons seront en contact avec l’air.
Comment se préparer à un accouchement dans l’eau ?
L’accouchement dans l’eau n’est pas une méthode anodine de mise-bas. Il nécessite donc une préparation particulière. Cette préparation commence déjà dès le cinquième mois de grossesse dans une piscine avec une sage femme ou un gynécologue comme moniteur. Cette préparation permet à la future maman d’apprendre les techniques de relaxation, de travailler sa respiration et aussi de se muscler les muscles des jambes du bras et du dos ; qui seront très sollicités.
Contre indications : L’accouchement dans l’eau n’est pas une méthode accessible à toutes les femmes. Avant d’opter pour cette technique d’accouchement, il faut soumettre l’idée à un médecin spécialiste qui déterminera après l’examen de votre dossier médical et état de santé, si oui ou non vous pouvez donner naissance via cette méthode.
Dans les cas d’hypertension, de diabètes et de maladies des nerfs, l’usage de l’accouchement dans l’eau est fortement déconseillé ; de même que dans les cas de naissance prématurée.